Lors de notre atelier du 15 septembre dernier, Mme P. K. a accepté de livrer de vive voix son témoignage sur son expérience positive de contestation de l’évaluation reçue de la Ville de Montréal:
Voici les éléments mentionnés concernant la demande de révision de l’évaluation de notre propriété qui s’est terminée à notre avantage!
· Duplex (propriété indivise) dans l’arrondissement du Plateau.
· Augmentation totale prévue au rôle 2012-2014 : +20%
· Changement de propriétaires : les deux condos ont été achetés au premier semestre 2012; comme c’était l’année de référence pour le nouveau rôle, cela a grandement aidé l’argumentaire développé dans une lettre adressée à l’évaluatrice de notre unité d’évaluation, soit :
1) Achats à un prix total pour la valeur du duplex nettement inférieur à celui demandé dans la nouvelle évaluation. En fait, ils étaient même inférieurs à la valeur au rôle 2009-2011.
2) En appui à ce fait :
a- les comparables des institutions financières lors de nos demandes de prêts (incluant les commentaires des évaluateurs des institutions financières, bien sûr)
b- d’autres comparables obtenus grâce à l’agente immobilière des anciens propriétaires de mon logement
Total de 12 propriétés, incluant notre duplex
3) Établissement d’un tableau comparatif mettant en évidence :
a. les points de ressemblance des propriétés considérées pour les comparables, toutes des ventes effectuées en 2012 dans la même unité d’évaluation. Les points de comparaison portaient uniquement sur la base de ce qui est mentionné dans le rôle d’évaluation puisque c’était les seules données dont je disposais (superficie du bâtiment, comparaison de la superficie des terrains pour être sûr qu’ils étaient dans le ratio expliqué par M. Perrin, date de construction, divise ou indivise, date de la vente…)
b.le prix au pied carré pour chaque propriété
11 des 12 des propriétés avaient été vendues à un prix au pied carré inférieur à celui payé pour la nôtre.
4) Conclusion de la lettre :
a. Calcul du prix au pied carré selon la nouvelle évaluation de la Ville, pour enfoncer le clou… Cela impliquait 27 % d’augmentation par rapport au prix que nous avions effectivement payé.
b. Donc mention que l’augmentation était injustifiée et demande de rectificatif.
Nous avons obtenu gain de cause et même un peu plus!
En effet, l’évaluateur a proposé pour 2012 une valeur finale inférieure à celle du rôle précédent (de près de 3 %). En d’autres termes, une diminution totale de 22 % par rapport au montant spécifié pour le rôle 2012-2014.