La grande question fut: que faire pour créer de la richesse et de l’emploi alors que 35 800 emplois sont disparus l’an dernier et que 22 000 personnes sont parties en banlieue? et que faire au moment où Québec réduit de moitié (de 14 à 7 millions de $) sa subvention pour les CLD/CDÉC? ce qui réduira le soutien aux innovations en développement local et aux entreprises locales?
Le nouveau directeur du Nouveau Service de développement économique, M. Serge Guérin, a dit en gros ceci:
-il faut faire un travail de fond pour inverser des tendances lourdes, on se faire un premier plan d’ici juin avec des cibles précises en misant sur nos zones industrielles naturelles (zone de l’aéroport, Port de Montréal, Est avec les raffineries). Pour l’Est, il faut penser à tout un secteur de chimie verte, incluant des innovations en décontamination et mise en marché de produits de la décontamination, dans une perspective de développement durable.
-nous allons faire le point avec les CLD/CDÉC pour faire un bilan et préciser les réorientations et choix à faire au niveau des services de la ville et des organismes de développement local, afin de collaborer mieux et de maintenir les bons niveaux de services.
-il faut chercher des effets d’entraînement, avec des blocs d’innovation. Une première grosse cible est d’augmenter le capital d’innovation.
Puis la discussion est venue sur la question centrale des transports. La congestion est telle en ville que les entreprises ne songent pas à s’y installer. Il faut s’y attaquer de front. Il faut un plan intégré de transport avec plusieurs initiatives pour corriger ces failles et faire une place centrale à l’électrification.
Guillaume Lavoie, vice-président de la Commission, a profité de l’occasion pour rappeler les 3 ingrédients du développement industriel actuel: une main d’oeuvre qualifiée et mobile, plus de population au pied carré dans la ville ( plus de payeurs de taxes aussi) et une qualité de vie qui attire les jeunes cerveaux. Richard Guay a rappelé que Montréal devait miser beaucoup plus sur son expertise en entretien d’avion. Le président M. de Sousa a dit que nous pourrions mettre de l’avant toutes nos capacités d’innover et recevoir des entreprises capables d’innover en développement durable et vert, au niveau de l’eau, de l’air, de la chaleur, etc.