Vos représentants de Montréal pour tous ont participé vendredi le 28 novembre à la première journée de l’étude du budget 2015 par la Commission des finances.
Faits saillants de cette première journée d’analyse du budget général :
Pas de répit pour les contribuables, encore des hausses pour les propriétaires, mais aussi pour les commerçants, et indirectement pour les locataires des arrondissements centraux!
Des hausses moins fortes que par le passé, et de l’espoir pour les années à venir!
Enfin il y a une halte majeure à la croissance des dépenses, qui sont moindres qu’en 2014. Bref les augmentations à répétition sont stoppées. C’est ce que nous demandions depuis 4 années. Les dépenses de rémunération de tous les employés, incluant salaire, retraite, assurances et autres bénéfices représentent moins de 50% du budget). Il y a une logique de comparaison avec de grandes entreprises syndiquées , selon une approche fort différente de l’approche Coiteux-Couillard!
Nous sommes enfin sortis de l’ère Tremblay-Applebaum. Il y a une direction générale compétente , transparente et désireuse de discuter avec des citoyens informés. Cette direction en place depuis un an a une vision et des plans de moyenne durée (5 à 10 ans) pour les investissements, la main d’oeuvre, l’amélioration des services au citoyen et l’amélioration des travaux d’infrastructures. Il y a l’implantation active d’un système de comparaison et de travail concerté avec 3 villes canadiennes d’importance similaire. Il y a des objectifs mesurables à atteindre et évaluer à la fin de l’année. Il y a une alerte rouge sur tous les contrats de construction de trottoirs pour collusion/corruption. Des démarches sont en cours pour récupérer 24 Millions $ de Catania/Faubourg Contrecoeur. Nous exigions cela.
Tout n’est pas parfait, il faudra voir les résultats de près. Il y a une belle opposition, jeune, compétente, variée qui joue pleinement son rôle. Cela aide beaucoup car nous ne pouvons suivre autant de dossiers!
Par exemple sur un dossier central, celui de la Réforme du financement des arrondissements (RFA), l’administration Coderre nous dit : nos paramètres sont bons et complets, nous n’avons pas besoin de créer une réserve au cas où les arrondissements centraux arriveraient en déficit. De plus, que ces arrondissements regroupent des services avec d’autres arrondissements pour faire des économies. Et qu’ils suivent notre exemple quand nous réduisons nos dépenses. Avec plusieurs conseillers et maires de divers arrondissements, nous avons de forts doutes à propos des paramètres (exemple l’état des rues) qui risquent d’accentuer la centralisation, au-delà d’une saine coordination souhaitée de tous et toutes.
Autre exemple, l’aide à la STM. Nous demandions un effort supplémentaire de la Ville à la STM afin d’éviter la hausse des tarifs. L’administration n’est pas d’accord : elle impose des coupes de 2% à tous les services mais elle augmente à la STM de 6%. Et elle garantit que la contribution de la Ville va augmenter durant plusieurs années à venir.
Ces travaux de la Commission des finances se poursuivent lundi : le matin avec les finances et les ressources humaines et en pm, la STM. Venez nous aider pour l’analyse des budgets de chacun des services! Tout cela a l’air bien aride mais c’est passionnant. Nous ferons des propositions.
Faites-nous part de vos questions et commentaires svp, cela nous encourage à continuer!
Lisez la chronique de Pierre-André Normandeau « Les commerçants se disent trop taxés » sur mon site internet http://www.pierre-rene.com
Monsieur John Lambert, propriétaire d’un condo commercial qui loge son studio d’artiste dans l’arrondissement Ville-Marie, est exaspéré de son compte de taxe non résidentiel.
Monsieur John Lambert qui a fait une demande de révision avant le 1er mai 2014 pour son condo commercial vient de recevoir la réponse de l’évaluateur de la Direction de l’évaluation foncière de la Ville de Montréal. Il a obtenu une baisse de 14 % de sa valeur inscrite au rôle d’évaluation 2014-2015-2016. Voilà un léger baume sur le fardeau fiscal de John comme contribuable non résidentiel. Rappelons que le taux de taxation non résidentiel est quatre fois plus élevé que le taux résiduel de base.