Vendredi le 30 octobre dernier, Pierre P. a pris part aux travaux de la Commission des finances sur le Plan d’investissement (PTI) du Service des eaux et eaux usées qui représente près de 30% du Plan. Voici quelques faits saillants :
– ce même jour, il y avait fuite d’eau majeure sur Pie-IX près de Villeray, la fermeture a pris du temps. Il faudra améliorer la concertation ville-centre et arrondissement. Le président De Sousa a regretté cet incident majeur mais a rappelé le contexte: en 2002-203 la normalité était.. plusieurs fuites par semaine.
-en 2015, 80% des travaux au PTI ont été réalisés soit 270 Millions $ pour les réseaux d’eau potable et eaux usées, les usines de filtration de l’eau potable, les réservoirs d’eau potable, les stations d’épuration et les intercepteurs et enfin les bassins d’eaux usées. En 2016, il est prévu un investissement de 341$ Millions. Les deux stations d’épuration vont installer un système à l’ozone qui filtrera et éliminera beaucoup plus de déchets, au lieu du chlore jugé dangereux. Ce sera effectif en avril 2018.
-à la demande de Monsieur Walker du groupe STOP, les responsables ont répondu que des mesures accrues seront prises en amont pour retenir des éléments, que des bassins de rétention seront construits et que des arbres seront plantés afin d’améliorer la performance de l’épuration.
-les conseillers de Projet Montréal ont regretté que les auscultations des conduites ne soient pas complétées. Cela rend difficile de prévoir les bris et difficile aussi pour les arrondissements les choix de rues à repaver quand on ne sait pas l’état du sous-sol.
Pour plus d’information : ce power point présenté par la directrice du Service:
Depuis plusieurs semaines, il est question ici et dans le monde du fameux déversement de 8 milliards de litres d’eaux usées non traitées dans le fleuve afin de procéder à une inspection et des répérations majeures. Voici une lecture éclairante et non partisane :
Jean-François Cliche, blogueur scientifique à la Presse, présente avec clarté les explications de plusieurs scientifiques. Il écorche au passage les médias qui préfèrent trop souvent les images sensationnelles aux vrais enjeux. Et il termine en citant un éminent spécialiste qui regrette ce mauvais exemple donné!