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Le Paquebot nommé « Budget de Montréal »: le capitaine est-il fiable?

5 Déc

dgSLamontagne

En participant actuellement aux travaux de la Commission des finances sur le budget 2020, nous avons la chance d’échanger sur des sujets brûlants d’actualité avec le directeur général Serge Lamontagne et son équipe. Il nous a donné l’impression qu’il savait conduire et qu’il savait où il s’en allait. Nous allons continuer de garder les yeux grands ouverts!

Voici quelques exemples:

-En 2019 il a lancé une opération de mobilisation du personnel et de citoyens afin de développer un alignement stratégique avec eux. Plutôt que de mettre en place un long processus de création d’un plan stratégique, il a préféré débuter par ceci : faire concorder les plans existants (développement économique, culturel, sportif, etc.) entre eux, tout en les actualisant dans une perspective de transition écologique. Cette dernière est pilotée par Sydney Ribaud ex-dirigeant d’Équiterre et recrue de haut niveau! La Fondation Suzuki aidera à impliquer tous les services dans le plan climat qui inclut une réduction des GES.

-cet alignement s’est basé sur le sondage « Rêver Montréal » auprès de citoyens et sur des ateliers et forums avec le personnel. Par exemple, il a initié des rencontres entre personnels différents ( exemple un pompier avec un col-bleu, une bibliothécaire, etc.) pour recevoir leurs idées sur la métropole de demain et les façons de mieux servir les citoyens de Montréal. Il a suscité des rencontres entre cadres et employés pour favoriser une approche plus collaborative et un meilleur climat de travail. Cet alignement stratégique sera dévoilé en janvier 2020 puis soumis pour validation à une consultation. À suivre donc, car les employés nous disent souvent : ou mais nous écoute-t’on vraiment?

– cet effort de dialogue et de mise à contribution des expertises des employés vise à mieux répondre aux besoins mais aussi à faire face ensemble aux défis majeurs posés par le départ à la retraite de 25% du personnel durant les 5 prochains années. Cela sera utile afin de changer un environnement de travail afin qu’il mise moins sur la surveillance et davantage sur l’autonomie et les résultats obtenus.

-le dg se fixe comme objectif de trouver de nouveaux revenus à Québec et Ottawa, afin de pouvoir entre autres choses réviser à la baisse le recours à une dette plus élevée que les revenus de la Ville et de moins longue durée, ne pas augmenter les taxes aux contribuables, offrir plus de services.

-nous avons questionné l’ajout de nombreux postes d’employés (transport, brigadiers scolaires, inspecteurs de salubrité des logements, etc.). Le dg dit attention à certaines hausses : exemple, chez les pompiers, il y a eu beaucoup trop de temps supplémentaire pour des tâches inévitables ( inondations, canicule, etc.) On élimine ce temps supplémentaire en créant 43 postes : au total, on se retrouve avec une économie d’1M$.

Le capitaine pourra-t’il contenir les hausses de dépenses tout en améliorant le voyage du citoyen?

Pierre Pagé pour Montréal pour tous

Mémoires relatifs au budget 2020

1 Mai

Bonjour

1) Mémoires relatifs au budget 2020

2) Bénévoles sociofinancement recherchés

3) Luminaires et DEL

1) Mémoires relatifs au budget 2020

Nous sommes allés jeudi dernier présenter notre Mémoire relatif dans le cadre des nouvelles consultations prébudgétaires pour le budget 2020. Notre ville cherche des moyens de combler le déficit estimé de 201 Millions $. Vous le trouverez au

http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=6877,143253906&_dad=portal&_schema=PORTAL

Vous y trouverez également les points de vues de divers groupes amis (Centre d’Écologie Urbaine de Montréal, Eau Secours, Fédération des coopératives d’habitation, Coalition Climat montréal, Bâtir son Quartier, Trainsparence, Institut de politique alternative de Montréal).

De plus, il y a ceux de citoyens bien engagés avec lesquels nous collaborons: Gilles Thériault, résident du Plateau que nous avons bien appuyé en commission, Ron Rayside, architecte, de Centre-Sud, Marie-Claire Mayeres d’Outremont.

Enfin, dignes d’intérêt, il y a ceux du Syndicat des cols-bleus (SCFP) et de l’opposition officielle.

2) Bénévoles sociofinancement recherchés

Nous recherchons 1 ou 2 bénévoles qui pourraient nous aider à faire du sociofinancement/ »crowdfunding ».

3) Luminaires et DEL

Nous poursuivons nos représentations et consultations relatives aux installations des nouveaux luminaires DEL qui posent beaucoup de problèmes selon des citoyens de plusieurs arrondissements. À suivre.

Bonne fin de journée.

Pierre Pagé, Lucille Mallette, Johanne Dion, Jeanie Baudchon

Budget PTI 2019 : vers une ville de Montréal pour tous?

2 Déc

Bonjour

Des représentants de Montréal pour tous ont participé activement aux travaux de la Commission des Finances durant les 2 dernières semaines. Voici des réflexions de notre point de vue de citoyens.

Montréal continue de changer grandement. Les prix des immeubles commerciaux et résidentiels sont poussés vers le haut, et parfois le très haut,. Par exemple, les valeurs des propriétés résidentielles unifamiliales et plex ont augmenté d’environ 6% en 2018; ces hausses font grimper les prix des loyers. La gentrification s’est étendue à plusieurs secteurs recherchés des arrondissements. Pendant ce temps les salaires et revenus des montréalais moyens n’ont guère bougé. En découlent des déplacements de population hors de leur logement, de leur quartier ou hors de la Ville, là où les prix sont moins élevés.

Les pouvoirs d’une ville pour contrôler le marché immobilier sont limités, mais elle peut prendre diverses mesures pour améliorer la situation de la majorité populaire. Et elle en prend, comme en font foi les mesures suivantes du budget 2019. Des ententes avec des promoteurs afin qu’ils incluent des unités de logement abordables et familiaux sont visées, des montants sont prévus pour l’achat et la décontamination de terrains pour l’accélération de la construction de logements sociaux et abordables.

La Ville consacre les sommes supplémentaires obtenues en augmentant les taxes résidentielles et non résidentielles à diverses dépenses qui visent à améliorer le sort de la majorité : augmentation impor-tante des sommes pour le transport en commun, à la réduction du déficit d’entretien des rues et artères, des réseaux d’aqueduc et d’eaux usées, des technologies de l’information. La surveillance des chantiers est accrue de beaucoup ainsi que le contrôle des logements insalubres et d’entreprises polluantes. Les aménagements verts des rues, places publiques, sorties d’école sont privilégiés. De gros investissements sur plusieurs années sont faits dans la cueillette des résidus alimentaires et autres déchets, la limitation des déversements toxiques à l’usine d’épuration, la lutte aux changements climatiques.

L’ensemble de ces dépenses nécessaires coûtent cher. Selon les responsables, elles ne peuvent être guère comprimées. Des économies sont à prévoir grâce, entre autres, aux mesures instaurées par le Service de la performance organisationnelle. Mais les revenus supplémentaires ne sont pas au rendez-vous, donc il n’est pas réaliste de donner un répit aux contribuables en gelant les augmentations de taxes. Ni de donner un répit aux contribuables les plus vulnérables en créant un fonds d’aide urgente.

Les mesures de ce budget 2019 pourront-elles inverser, ou plus réalistement, ralentir un peu les tendances à la gentrification? Et leurs corollaires que sont les ventes de leur propriété (de leur chez soi) par de petits propriétaires ainsi que les déménagements de locataires face aux hausses de loyer? Cela reste à voir. Pour les années à venir, des mesures encore plus costaudes seront requises.

Pierre Pagé, Jeanie Baudchon, Lucille Malette et Johanne Dion pour MontréalPourTous,

Budget 2019 de la Ville de Montréal : opinion d’une spécialiste en gestion municipale de L’UQAM

1 Déc

Bonjour,

Nous vous présentons l’opinion de Madame Danièle Pilette de l’UQAM

« Actuellement, la Ville de Montréal bénéficie d’un repositionnement économique structurel favorable. En effet, des économistes parlent d’un courant de re-métropolisation qui favorise un meilleur partage des activités économiques entre la plus grande métropole d’un espace national et sa métropole proche rivale ou ses quelques métropoles proches rivales. Ainsi, Montréal effectuerait un rattrapage par rapport à Toronto,  mesuré en part relative d’affaires, quant au secteur de la culture, de l’information et des médias, de même  que quant au secteur des services professionnels.

Par contre, le secteur financier, de l’assurance et de l’immobilier demeurerait sous large domination torontoise, comme l’a d’ailleurs illustré, en juin 2017,  la localisation de la Banque de l’infrastructure du Canada  à Toronto. De plus, un autre facteur structurellement  favorable à la Ville de Montréal, la rareté des terrains disponibles,  fait augmenter la part de la valeur du terrain dans le total de la valeur de la propriété immobilière, sans que des services municipaux supplémentaire soient nécessairement requis. Là encore, il s’agit d’une tendance lourde, qui s’inscrit dans un « cercle vertueux » favorable au dynamisme du marché immobilier montréalais et par conséquent au soutien de la richesse foncière de la Ville en tant qu’assiette fiscale. Dans ce cadre, il n’y a pas vraiment d’incitatif à l’austérité pour l’administration municipale. De plus,  le programme de l’administration en place  vise justement à améliorer le milieu de vie, ce qui ne va pas sans coûts.  

Avant l’arrivée du maire Coderre au pouvoir, donc avant le budget 2014, sous l’administration Tremblay, les augmentations de dépenses ont été élevées en 2006 et aussi à compter de 2010, en fait en 2010, 2011 et 2012;  un répit a été offert en 2013, année électorale. Il n’est pas exclu que la politique de dépenses de l’administration Plante-Dorais consiste à dépenser davantage en début de mandat, surtout que même un taux éventuel d’augmentation des dépenses plus faible rapportera beaucoup s’il est appliqué à des montants élevés de dépenses, résultants de fortes hausses des années précédentes.

L’administration Coderre-Desrochers a fait l’inverse : faibles augmentations de dépenses en début de mandat, 2014 et 2015, et augmentations raisonnables pour 2016 et 2017. Monsieur Desrochers s’est illustré par sa rigueur, et il était bien appuyé par le directeur général de la Ville, Alain Marcoux. Il faut dire qu’ils ont été aidés par l’adoption de la loi du Québec restructurant les régimes de retraite municipaux. Et que les audiences de la Commission Charbonneau et la mise en place de l’inspecteur général (BIG) à la Ville ont incité davantage de personnes à se montrer prudentes. Et il faut dire aussi que le directeur général avait mis en place un service d’optimisation organisationnelle, et un plan d’effectifs prévoyant une gestion serrée des nouvelles embauches.

En résumé, de multiples facteurs sont susceptibles de contribuer à l’augmentation Importante des dépenses sous l’administration Plante-Dorais (plus de 4% pour 2019) :

1-Le programme de Projet-Montréal, accorde une grande importance au milieu de vie et aux infrastructures. Les hausses de dépenses s’expliquent notamment par la hausse du paiement comptant d’immobilisations au budget de fonctionnement. Pour 2019, le  montant d’immobilisations payées comptant au budget de la Ville de Montréal est de 441,6 millions $, incluant  cependant un montant de 82,2 M$ provenant de fonds réservés antérieurs. Il est quand même impressionnant de payer de tels montants comptant, en plus d’avoir à financer le service de la dette pour d’autres  immobilisations réalisées antérieurement).

2-La stratégie productive et astucieuse d’application des hausses de dépenses de préférence en début de mandat.

3-Le poids politique des  arrondissements centraux et populeux en faveur de la dotation généreuse des arrondissements. 

4-L’excellente situation  économique de Montréal qui dynamise le marché immobilier et qui favorise la hausse des revenus tant des taxes foncières que des droits de mutation immobilières, etc… et qui rend moins  opportune la restriction des  dépenses de la Ville.

Enfin, peut-on qualifier d’importantes les  hausses successives de  5,2% et 4,3% des dépenses de la Ville de Montréal, en 2018 et 2019? La réponse est qu’on dépasse de beaucoup les taux d’inflation. Cette situation serait acceptable à long terme qu’à la condition que Montréal conserve son élan économique,  et le marché immobilier, sa vigueur.

Salutations cordiales.

Danielle Pilette, Ph.D., professeure associée,

Département de Stratégie, responsabilité sociale et environnementale,

École des sciences de la gestion de l’Université du Québec à Montréal (ESG-UQÀM) »

 

L’Environnement dans le budget 2019 de Montréal: des avancées, des devoirs à refaire!

30 Nov

Voici des éléments importants en vrac car il faudrait quelques pages pour faire un bon résumé des discussions récentes de la Commission des finances auxquelles nous avons pu participer et faire des propositions.

Les Montréalais jettent beaucoup moins aux poubelles mais le recyclage et le compostage restent à améliorer. La Ville y fait face et prévoit de très gros montants investis dans des centres de compostage, prétraitement et bio méthanisation. La Commission des finances a demandé de revoir à la baisse ces coûts avant de donner des contrats si importants. Bravo.

La Ville continue d’exiger de Québec une consigne des bouteilles de vin et de plastique; elle devra augmenter la pression pour obtenir un résultat cette année, soit celui de faire bouger la SAQ. Par ailleurs, elle veut mettre en place une consigne plus sélective et non « toute mélangée ».

La Ville comme la STM poursuivent les efforts pour acheter des véhicules électriques, non seulement pour accroître la mobilité mais aussi pour contribuer à améliorer la qualité de l’air et la santé publique. Elle va revoir sa stratégie de l’eau afin de prévoir des investissements suffisants qui tiennent compte de sa capacité financière et de sa dette. Le service des finances va étudier les possibilités de nouveaux revenus « sous l’angle de l’Éco-fiscalité, des éléments progressifs de taxation et de la notion d’utilisateur-payeur (gestion de l’eau et des déchets) »; de plus il va estimer les coûts environnementaux et financiers induits par la distribution des publisacs.

Enfin tous les services incluant ceux qui oeuvrent en environnement vont maintenir leurs efforts pour bien mesurer leurs coûts, la qualité des travaux, le respect des échéanciers et la satisfaction des citoyens. Avec l’aide du Service de la performance organisationnelle, ils vont suivre au fil de l’année l’évolution de leurs travaux ainsi que la comparaison avec ceux d’autres villes. De meilleurs résultats sont attendus, avec des économies importantes.

Plus de détails dans cet article :

http://plus.lapresse.ca/screens/9f8d2357-1d41-4e4b-822c-9d608ca9dd0a__7C___0.html?utm_medium=Email&utm_campaign=Internal+Share&utm_content=Screen

Pour le rapport complet du Service de l’environnement:

http://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/PAGE/COMMISSIONS_PERM_V2_FR/MEDIA/DOCUMENTS/DOC_ENV_20181113.PDF

Le Citoyen payeur de taxes en a-t-il pour son argent? 3e et dernier message sur ce sujet brûlant!

27 Nov

Bonsoir

Montréal a créé un nouveau service en 2014 avec un budget d’environ 5 Millions $/an: celui de la Performance organisationnelle. Montréal pour tous a vivement appuyé cette mesure afin que tous les services et employés s’évaluent et se comparent. Avions-nous raison?

Voici des encore des exemples d’améliorations des façons de faire qui économisent temps et argent :

1) Activités de marquage de la chaussée (lignes dans les rues, passages piétons, pistes cyclables dans toute la ville)

a) Ce qui a été mis en place: Analyse des coûts complets et de la comparaison des coûts unitaires régie-contrat (ndlr régie= fait à l’interne ou contrat= donné à l’extérieur) portant sur les activités de marquage de l’équipe d’entretien de l’éclairage, de la signalisation et du marquage de la chaussée (EESM) de l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie. Cette équipe fait le travail pour tous les arrondissements

b) Bénéfices: Amélioration significative de l’accès à des analyses et aux données financières et opérationnelles factuelles et comparables en appui à la prise de décision.

2) Assignations temporaires à la suite d’accidents de travail :

a) Ce qui a été mis en place: selon le type d’accidents et le type de recommandation du médecin, retour à un travail moins pénible ou dangereux

b) Bénéfices:

Augmentation de 26 % du ratio d’assignations temporaires entre 2014 et 2017 résultant une réduction de 50 % du nombre de jours perdus indemnisés par la CNESST.

-Économies des coûts de CNESST d’environ 160 000 $ générés pour l’année 2017 par la mise en place d’un budget corporatif d’assignations temporaires pour l’ensemble des employés des services centraux.

3) Autres résultats dignes de mention en 2018, qui seront maintenus ou amplifiés à l’avenir.

-Amélioration des délais de traitement des requêtes au 311 grâce à la divulgation des résultats de délais fournis pour 9 types de requêtes 311;

-Amélioration des processus d’acquisition et d’entretien des immeubles;

-Amélioration du processus d’acquisition des panneaux de signalisation routière;

-Coordination et conseil dans la mise en place de plus d’une centaine de tableaux de bord d’efficacité et d’efficience dans la majorité des directions de la Ville

Plus de détails dans la présentation du Service de la performance organisationnelle: http://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/PAGE/COMMISSIONS_PERM_V2_FR/MEDIA/DOCUMENTS/DOC_SPO_20181121.PDF

Bonne soirée, P. Pagé pour MontréalPourTous

PS Demain: des dépenses et des investissements à venir en Environnement.

Le Citoyen payeur de taxes en a-t-il pour son argent? 2e texte sur ce sujet brûlant!

26 Nov

Bonsoir,

Nous avons participé activement aux travaux de la Commission des Finances de la Ville de Montréal, pour une 8e année d,affilée. Cette commission est ouverte aux citoyens et leur permet de poser des questions puis faire des recommandations.

Montréal a créé un nouveau service en 2014 avec un budget d’environ 5 Millions $/an: celui de la Performance organisationnelle. Montréal pour tous a vivement appuyé cette mesure du précédent directeur-général afin que les services et employés s’évaluent et se comparent. Avions-nous raison?

Voici des exemples d’améliorations des façons de faire qui économise temps et argent :

1) Optimisation des paiements aux fournisseurs dont la majorité sont des PME qui souffraient grandement des retards de paiement :

a) Ce qui a été mis en place :

-Diagnostic, redéfinition et implantation des processus d’achat jusqu’au paiement des factures, incluant une capsule de formation pour les employés.

-Développement de tableaux de bord permettant à toutes les unités de connaître leurs délais de paiement des factures mensuellement.

-Accompagnement pointu en fonction des écarts observés auprès des unités qui présentent une moins bonne performance.

-Premier déploiement du système de numérisation et de reconnaissance optique des factures.

b) Bénéfices

-En janvier 2018, le taux de paiement global des factures payées en 30 jours ou moins

s’élevait à 25 %, alors que ce taux atteignait 76 % en août 2018 ou 3 fois plus!

2) Augmentation de la productivité du Service du Matériel Roulant et Ateliers

a) Ce qui a été mis en place:

-Implantation de tableaux de suivi opérationnel visuels standards dans tous les

ateliers mécaniques afin de mieux outiller les gestionnaires et leurs équipes et

d’uniformiser les méthodes de gestion.

-Instauration d’un système de gestion au quotidien (rencontres quotidiennes

entre les différents paliers de gestion).

b) Bénéfices

-Gains de productivité d’environ 665 heures/année à compter de l’année 2018 résultant d’une meilleure organisation de l’information et de la planification du travail pour les contremaîtres ainsi que d’un accès visuel aux pièces en attente.

-Atteinte des objectifs plus rapidement en raison de la gestion au quotidien et du suivi des indicateurs de performance, facilitant ainsi la prise de décision et permettant de réajuster le tir rapidement en cours de route; amélioration du réseau logistique et de la gestion des stocks

c-Bénéfices à venir :

-Réduction de près de 35 % de la quantité d’articles ou de produits entreposés

(soit un gain de 200 000 $ par année au terme du projet) ainsi que des espaces d’entreposage et accroissement du taux de rotation des stocks.

3) Optimisation des travaux publics Amélioration de l’activité de colmatage des nids-de-poule et suivi des actions visant à accroître la qualité des réparations sur la chaussée.

a) Ce qui a été mis en place:

Mise en place de tableaux de bord des délais de résolution des requêtes des citoyens par le 311 pour 9 activités pilotes spécifiquement pour les directions des travaux publics en arrondissement.

b) Bénéfices :

-Économies monétaires d’environ 815 000 $ par cycle de 24 mois associées à l’utilisation du type d’enrobé qui offrait le meilleur rapport durabilité/coût.

-Économies monétaires d’environ 475 000 $ et colmatage de 3 000 nids-de-poule de plus par année grâce à l’utilisation d’un colmatage mécanisé.

Voilà l’essentiel. Vous pouvez aussi lire ces deux articles sur ce sujet parus dans nos médias.

  • Montréal s’améliore mais encore un long chemin devant elle selon cet article de La Presse! Comme disait l’autre « quand je me regarde je me désole, quand je me compare…..

http://plus.lapresse.ca/screens/22f32a78-89ce-4dab-8ef0-14a1f377cc70__7C___0.html?utm_medium=Email&utm_campaign=Internal%2BShare&utm_content=Screen

  • Cet article du journal The Gazette met en doute les travaux de comparaison avec les autres villes en affirmant que les définitions changent au gré des élus. Mais le directeur du Service de la performance a bien répondu à cela : les définitions sont revues et approuvées par le comité mandaté par les 116 villes participant au processus établissant les indicateurs et les comparaisons.

https://montrealgazette.com/news/local-news/what-makes-a-road-poor-secret-montreal-report-shows-its-a-murky-definition

Comment la Ville peut-elle corriger ses erreurs?

19 Nov

Bonjour,

Vous avez raté un grand moment de démocratie municipale ce matin vendredi 16 novembre.

Mais vous pouvez vous rattraper quand vous voulez en visionnant la « web diffusion » de la séance au

http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=6877,143099949&_dad=portal&_schema=PORTAL

Ça vaut vraiment le coup. Je tente maintenant de vous résumer l’essentiel. Il y a d’abord une grande écoute des questions des citoyens, des élus, un climat de travail ouvert aux critiques sérieuses et sans esprit de partisanerie ni engueulades. Bravo aux fonctionnaires et élus responsables.

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Ma question : Il y a depuis quelques années de nouvelles infrastructures (rues et artères, eau, eaux usées) bien faites, avec plus de panneaux, de passerelles pour les piétons, etc. Bien. Mais il y a des erreurs importantes qui se répètent. À titre d’exemple le réaménagement de la rue Clark entre St-Joseph et St-Viateur. La bande fleurie séparant la piste cyclable du reste de la rue était trop large, on a dû la détruire puis reconstruire. Puis là on la refait de telle sorte que l’automobiliste qui va sortir de sa voiture met le pied sur une plantation. Pourtant le Comité des Citoyens avait demandé de corriger le même type d’erreur fait voici quelques années sur St-Viateur est. Bref comment compilez-vous, analysez et corrigez-vous ces erreurs?

L’élu responsable Sylvain Ouellet répond. Sur ces questions de qualité de travaux, il y plusieurs types de situation. Quand une erreur d’exécution est détectée, elle est corrigée car le contrat sous garantie signé oblige durant x temps l’entrepreneur à la corriger à ses frais. Mais il y a aussi des erreurs de conception, surtout quand on fait de nouveaux aménagements. Une fois détectées, on fait une correction (par exemple, on aligne un lampadaire), puis on corrige notre plan initial avec ses façons de faire, avec les autres services comme celui de la mobilité, quitte à changer la conception même de ce nouvel aménagement.

Aussi avec l’escouade d’inspecteurs de chantiers, on fait des bilans (qualité, environnement, services achetés à l’externe). De plus, nous allons mieux informer le public de ces changements. Il ne faut pas oublier que ce Service exécute des travaux pour Bell, Videotron, le Ministère des transports du Québec et le Fédéral, qui ont des lois et cahiers de charge différents. Ouf!

Autre exemple soulevé par l’élu M. Richard Deschamps à Ville LaSalle. Les citoyens du sud-ouest de la Ville vivent chaque jour les inconvénients majeurs de l’échangeur Turcot, avec peu de mesures de mitigation de la circulation. Là arrivent en plus des travaux à faire pour l’intersection très active Angrignon/Newman. Nous avons demandé une intervention prioritaire et vous nous avez écouté. Fin octobre la fin des travaux approche Et des cônes réapparaissent, des feux de circulation sont posés, le puisard doit être retravaillé, la pente aussi. Donc vous avez et nous avons de gros problèmes de planification, d’exécution et d’inspection. Et ils se posent comme problèmes à notre institution même!

L’élu responsable des infrastructures S. Ouellet dit : on va faire un sérieux bilan de vos déboires, on relire le contrat pour voir si on peut revenir sur l’entrepreneur, on va revoir notre séquence des travaux et s’il y a lieu d’imposer des « bonus-malus » dans ce type de contrat pour accélérer. Madame Aylwin de la Direction des infrastructures ajoute ces éléments : on a ajouté en cours de travaux des aspects  demandés par les citoyens: dalle de béton pour l’arrêt d’autobus; plus de puisards, mais on a étendu les travaux sur 3 kilomètres et en plus il y avait d’autres travaux en cours dans les rues adjacentes. M Carette directeur du Service dit : on a ajouté un agent de liaison pour informer mieux.

Conclusion : bravo aux employés pour votre dévouement, compétences et volonté. Mais avec un réseau routier en grandes difficultés, il faut en 2019 des travaux de meilleure qualité, plus durables, mieux contrôlés, avec des mesures vives pour améliorer la circulation des personnes et des entreprises.

Pierre Pagé pour MontréalPourTous

Développement économique, habitation, urbanisme et mobilité: des services en mutation à la Ville de Montréal

17 Nov

Bonjour,

Trop difficile de résumer les présentations d’hier jeudi des travaux des services municipaux du développement économique, de l’habitation puis de l’urbanisme et mobilité. Ce fut une journée passionnante avec des fonctionnaires allumés, des conseillers tant de la majorité que de l’opposition qui questionnent respectueusement et vivement les choix proposés. Et en plus des citoyens qui en remettent à partir de leurs expériences vécues!

Voici des articles de journalistes publiés aujourd’hui qui rendent bien compte de cas chauds abordés:

Le Service du développement économique et les élus responsables ont-ils fait assez pour attirer à Montréal l’usine de panneaux solaires SOLARGIS qui est allée à la fin à Valleyfield.

http://journalmetro.com/actualites/montreal/1926222/la-ville-de-montreal-sexplique-sur-solargise/

D'autres nouvelles suivront illustrant que ce dossier pourrait connaître un développement.

Le Service de l’habitation et l’Office municipal d’habitation de Montréal : enfin l’habitation devient un vrai Service avec des investissements majeurs, des inspections plus sérieuses et des exigences fortes. À ma question indignée du fait que l’Office a 260 logements HLM en piètre état alors qu’il y a une liste d’attente de plus de 22,000 personnes pour un logement, cet article présente bien l’essentiel de la réponse de la directrice :

https://www.journaldemontreal.com/2018/11/15/montreal-12-milliard--pour-remettre-en-etat-le-parc-dhlm

Louise Constantin de la Fédération des coops d’habitation et une représentante du FRAPRU ont exigé respectivement une accélération des achats de terrains et de leur décontamination, et de la construction des logements sociaux et abordables.

Bonne journée! Pierre Pagé

PS Avant hier je vous ai parlé du citoyen exemplaire Bruce Walker qui suit les dossiers de l’eau, eaux usées, recyclage, pollution, etc. depuis 45 ans. Il est membre de STOP Société pour vaincre la pollution Voici la photo promise de ce citoyen qui nous inspire par sa persévérance et la qualité de ses dossiers.

Environnement, Grands Parcs à la Ville de Montréal

17 Nov

Bonsoir,

Pour résumer les travaux de plusieurs services municipaux très dynamiques, je profite du travail de journalistes qui ont publié aujourd’hui des articles passionnants sur des bons coups et des choses importantes à corriger.

Si vous aussi vous êtes trop fatigués pour les lire maintenant, rien ne vous empêche……

Service de l’environnement
:
Ce service serre la vis aux entreprises polluantes et envisage d’ajouter à son arsenal d’intervention (plaintes, amendes) celle de demander une injonction, par exemple face à  Sanimax qui déverse des carcasses d’animaux à Rivière-des-Prairies. On ne rigole plus à ce sujet!

Bravo aux Montréalais qui déposent moins de poubelles, recyclent davantage, compostent davantage. Deux problèmes majeurs auxquels il faut des solutions:

-la valorisation des produits de recyclage doit progresser beaucoup car elle demeure faible, le marché ofrrant peu de solutions, mais il s’en développe. Exemple l’usine en marche de traitement du styrofoam; et la Ville elle-même recycle en planches des frênes qu’elle a dû couper.

-l’explosion des coûts des usines de compostage: la Ville va revoir tout cela; voir cet article de Jeanne Corriveau du Devoir
https://www.ledevoir.com/

Service des Grands parcs et du Sport,
Suite à ma question et à celle d’un de nos membres sur les patinoires extérieures et les changements climatiques, voici un article éclairant du Journal métro
http://journalmetro.com/

Parc Jean-Drapeau
Suite à ma quuestion au DG du Parc Jean-Drapeau un 2e article:

http://journalmetro.com/

Pour terminer sur une excellente note: les commerçants ayant subi des travaux majeurs vont être éligibles à une aide de la Ville rétroactive à 2016.

https://www.ledevoir.com/politique/montreal/541323/montreal-donnera-un-coup-de-pouce-aux-commercants-eprouves-par-les-chantiers

Bonne journée! P. Pagé pour MontréalPourTous