Sécurité Publique: Encore augmenter le budget de la police et augmenter de beaucoup le nombre de policiers ou mettre en place des solutions innovantes et moins coûiteuses

2 Nov

Bonsoir

Introduction

N’étant pas experts en la matière, nous relevons ces éléments venant de gens ayant regardé ce thème de près. Mario Girard chroniqueur municipal de La Presse :

« La sécurité publique est l’enjeu numéro un de la campagne municipale qui se joue actuellement. (…) une flambée de violence liée notamment à une guerre que se livrent des gangs de rue est venue tout chambouler. (..)»

Bilan de l’administration actuelle: Montréal a un bon dossier

La campagne a donné lieu a 2 batailles de chiffres souvent difficiles à suivre :

-sur le taux de criminalité à Montréal : selon Statistiques Canada le taux de criminalité est ici beaucoup plus faible que dans les grandes villes canadiennes https://www150.statcan.gc.ca/n

Beaucoup de citoyens ont peur et font partie du 20% de montréalais-es pour qui c’est une priorité. Mais à la différence de ce que constate D. Coderre/Ensemble Montréal, la situation est loin d’être catastrophique; des éléments majeurs relèvent des gouvernements supérieurs. On a déjà un bien plus grand nombre de policiers!

Analyse des promesses électorales :

-D. Coderre/Ensemble Montréal veulent ajouter 450 policiers, donc grossir le budget! Projet Montréal veut investir plus dans la prévention et le communautaire.

La vérificatrice générale de Montréal soulignait en juin ’21 que les administrations sous-évaluent « systématiquement » le budget du Service de Police. Il y a d’abord du ménage à faire dans cette grande portion des dépenses.

 Des solutions novatrices: -Noah S. Schwartz, professeur de sciences politiques à l’Université Concordia, expert des questions de prévention affirme qu’il faut faire:

« appel à des personnes-ressources et à des membres de la communauté qui interviennent directement dans les zones à risque pour briser le cycle des représailles entre les gangs de rue , cela influe sur les taux de crime plus que l’augmentation du nombre de policiers. » (prof Concordi policeetprevention).

l’Institut économique de Montréal (IEDM) propose: «40 % du temps des policiers est présentement consacré à différentes tâches administratives. (..) gagnerait à être affecté à des tâches policières (..) en confiant les fonctions administratives à des sous-traitants (..) cela a été fait (..) au Royaume-Uni. (..) à des agents de sécurité. (..) Différentes études (..) ont conclu qu’en plus de générer des économies, la criminalité a diminué de 14 %. À la lumière de ces résultats concrets, les avantages de telles réformes sont évidents. Alors, qu’attendons-nous? »

Bonne soirée

Pierre Pagé, Johanne Dion, Jeanie baudchon et Lucille Mallette

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